Ep.10 : Et si durabilité signifiait surtout transmission des habitudes et éducation, l'exemple en cuisine
Les 1000 jours des tout petits
Ep.10 : Et si durabilité signifiait surtout transmission des habitudes et éducation, l'exemple en cuisine
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Dans cet ultime épisode de podcasts, Gérald Kierzek rencontre la cuisinière et auteure passionnée Sonia Ezgulian. De sa grand-mère arménienne, Sonia a hérité du plaisir de cuisiner et de recevoir. Autodidacte, cette ancienne journaliste vit désormais de sa passion pour la cuisine. Elle écrit des livres de cuisine et anime des ateliers culinaires à destination des enfants pour leur transmettre son savoir-faire.
Par le biais d’anecdotes sur sa vie, Sonia Ezgulian nous explique comment les habitudes alimentaires qui lui ont été léguées luiinspirent aujourd’hui la durabilité en cuisine. Sa grand-mère, maraîchère, lui a appris à cultiver et cuisiner les fruits et légumes de saison avec la philosophie « anti-gaspillage ». Proposer des “plats élégants”, récupérer un maximum de nutriments et limiter les déchets sont troisrègles qui font parties intégrante de sa cuisine. C’est donc avec cet héritage intergénérationnel qu’elle a décidé de mettre à l’honneur les épluchures de légumes dans son ancien restaurant.
Comment transmettre des habitudes alimentaires durables à nos enfants ?
Sonia croit en l’apprentissage par les jeux pour faire découvrir à nos tout-petits l’incroyable variété des goûts, les multiples aliments, la richesse des différentes cultures… Comme elle nous l’explique ici, créer un moment joyeux et ludique rend l’expérience de la découverte plus attractive et plus intéressante, où l’enfant devient un véritable acteur de son alimentation, du repas. Dans ce podcast, elle partage ses astuces simples qu’elle met en oeuvre, dans des ateliers en maternelle, pour leur apprendre à découvrir des aliments et à s’initier au goût, mais aussi à participer à la préparation des repas. Ses ateliers sont l’occasion de proposer des défis aux enfants.
La transmission du savoir est importante aux yeux de Sonia, qui estime que celle-ci doit s’effectuer dès le plus jeune âge. Sa propre expérience montre qu’elle a acquis bons nombres de ses réflexes de cuisine durable à 4 ans au côté de sa grand-mère.
Pourquoi une telle importance à ’éducation alimentaire ?
Sonia revient sur ses souvenirs d’enfance, ceux qui lui ont permis aujourd’hui d’être cuisinière et auteure de livres de cuisine. Transmettre nos savoir-faire et nos valeurs dès le plus jeune âge forge la prise de conscience.
Et en plus de léguer des savoirs-faire et des valeurs durables, la participation de l’enfant en cuisine éveille sa curiosité. Il ne s’agit pas simplement de lui enseigner une recette, mais de lui apprendre l’histoire d’un plat ou d’un aliment. Sonia souligne qu’il est intéressant par exemple de savoir comment les fruits et légumes sont cultivés ou comment pousse une épice. Le monde de la cuisine s’étend aux autres domaines : l’histoire, la science, la biologie. Pour l’auteure de livres de cuisine, éduquer au goût et à la cuisine est aussi important que l’éducation globale. Elle en profite d’ailleurs pour lancer un appel à mobilisation de l’éducation nationale.
Sonia Ezgullian insiste sur l’intérêt de prendre le temps de cette transmission pour impacter positivement toute la famille : pour la qualité des liens et l’équilibre familial, mais aussi pour permettre la transmission des habitudes par les enfants aux parents.
Si vous voulez en savoir davantage sur l’histoire de Sonia Ezgulian et ce qui la pousse aujourd’hui à promouvoir la transmission des habitudes durables en cuisine, écoutez ce podcast riche en anecdotes et astuces.
Ep.9 : Qu’est ce qu’une alimentation durable pour le tout petit : l'enjeu nutritionnel
Les 1000 jours des tout petits
Ep.9 : Qu’est ce qu’une alimentation durable pour le tout petit : l'enjeu nutritionnel
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Dans cet avant-dernier podcast, faites la connaissance de la pédiatre Dr. Sandra Brancato Bouet. Passionnée par son métier, Dr. Brancato se réjouit d’expérimenter un quotidien professionnel diversifié, en suivant l’évolution de tous les enfants, de leur naissance à l’adolescence. Elle est plus particulièrement experte dans la néonatalogie et la nutrition pédiatrique. Interrogée par le Dr. Gérald Kierzek, Sandra Brancato nous sensibilise à l’enjeu nutritionnel de l’alimentation durable du tout-petit.
Quels sont les piliers nutritionnels à sécuriser pour assurer la santé du tout-petit ?
Selon le stade de développement de l’enfant, Sandra souligne l’importance d’adapter l’alimentation plus précisément à ses besoins. L’allaitement est considéré comme la source de nutriment la plus adaptée à l’enfant jusqu’à la période de diversification alimentaire. L’allaitement maternel est fortement recommandé par l’OMS, car ses bienfaits pour la mère et pour l’enfant sont largement démontrés scientifiquement. Dans le cas où la maman ne peut pas allaiter ou choisit de ne pas allaiter, il est nécessaire de s’orienter vers un lait infantile approprié favorisant la croissance du nourrisson. En général, les laits artificiels sont de mieux en mieux formulés (notamment grâce à l’ajout d’acides gras) s’approchent de plus en plus de la composition du lait maternel et répondent aux besoins de croissance et de développement neuro-sensoriel des bébés.
En ce qui concerne la place de l’eau dans l’alimentation du nouveau-né, Sandra Brancato encourage les parents à donner à boire à leur bébé, en petite quantité et ce, quel que soit le type d’allaitement. La quantité d’eau à donner va dépendre de la saison et des besoins en hydratation du tout-petit. Elle sera donc généralement plus importante en été qu’en hiver. Donner de l’eau régulièrement permet de construire des habitudes saines, puisque les tout-petits ’habituent à consommer de l’eau. Cela les pousse à délaisser les boissons colorées et sucrées, qui ont un impact sur la santé des bébés : risque d’obésité, constipation etc.
En grandissant, l’alimentation doit peu à peu se diversifier, tout en continuant à intégrer le lait de croissance jusqu’à 1 an et plus. Sandra Brancato souhaite retenir notre attention sur la quantité des protéines à conserver pendant la diversification alimentaire. Il est recommandé de ne pas excéder une consommation quotidienne de 10 g de protéines animales par année d’âge. Les bébés ne doivent pas absorber trop de protéines. Les risques ? L’augmentation des risques de surpoids et un développement immature de leurs reins. Sandra Brancato conseille d’ajouter de bonnes graisses dans l’alimentation du tout-petit : huiles végétales comme l’huile de colza, poissons gras, beurre…
La présence du fer est également décisive dans l’alimentation du tout-petit. Les carences en fer peuvent avoir un impact sur le développement du bébé, notamment sur le système immunitaire et psycho-moteur.
Pour rappeler aux parents qu’il est important de proposer des repas équilibrés à leurs enfants, Sandra Brancato encourage tous les acteurs de la petite enfance à les sensibiliser.
Comment les professionnels de santé et de la petite enfance peuvent intervenir pour favoriser la transmission de ces repères ?
Les professionnels de la santé et les pédiatres peuvent accompagner les parents et les aidants dans les choix d’alimentation du nourrisson. C’est même particulièrement important d’être vigilant sur la création d’habitudes alimentaires saines jusqu’aux 3 ans de l’enfant. Sandra Brancato propose que ces « ambassadeurs » fassent passer les mêmes messages de prévention et d’information aux parents. Ils peuvent rappeler qu’il est toujours préférable de manger à table et dans la bonne humeur, de boire de l’eau, d’éteindre les écrans pendant les repas, de profiter de ces moments qui favorisent la convivialité et le partage en famille. Découvrez l’intervention en intégralité de la pédiatre Sandra Brancato grâce à ce podcast sur l’enjeu nutritionnel de l’alimentation de l’enfant.
Nous vous souhaitons une joyeuse écoute !
Ep.8 : Les enjeux écologiques de l'alimentation des familles. Retours d'expérience.
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Ep.8 : Les enjeux écologiques de l'alimentation des familles. Retours d'expérience.
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Dans ce 8ème podcast intitulé « Les enjeux écologiques de l'alimentation des familles. Retours d'expérience. » c’est le témoignage de Cédric Javanaud qui se glisse dans vos oreilles. Il nous partage ce qu’est la fondation GoodPlanet et revient sur l’importance de l’éducation du jeune public pour tendre vers une alimentation plus durable.
Cédric Javanaud est Docteur en biologie marine et spécialiste du fonctionnement des écosystèmes.
En 2012, il rejoint la Fondation GoodPlanet pour y créer un pôle de sensibilisation entièrement dédié à la protection des océans. Depuis 2013, il coordonne des projets de création d’aires marines protégées communautaires et de restauration des mangroves dans le nord de l’Indonésie.
Puis en 2019 il devient directeur du pôle sensibilisation de la Fondation qui reçoit chaque année 20000 participants (scolaires, associations, familles) et lance l'Ecole GoodPlanet, un lieu d'ateliers et de formations pour sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux du développement durable.
La Fondation GoodPlanet : sensibiliser en faveur de l'écologie et du vivre ensemble
La fondation GoodPlanet est un “rêve fou” du photographe et militant Yann Arthus-Bertrand, selon Cédric, partie de cette philosophie essentielle : "Agir Rend Heureux!"
C’est une Fondation qui s’engage à sensibiliser et à agir auprès du plus grand nombre et à tout âge vers une transition écologique. C’est aussi une trentaine d’ONG à travers le monde que la Fondation accompagne pour la préservation de l’environnement comme fil conducteur de toutes leurs actions.
Pour la Fondation, la sensibilisation se fait à tout âge et concerne aussi les tout-petits.
En effet, Cédric Javanaud nous raconte à quel point la jeunesse a un bon sens environnemental naturel, il y a alors un terreau propice à la sensibilisation.
L’école GoodPlanet pour des gestes positifs, ensemble
La Fondation GoodPlanet s’attache à avoir des ateliers pour la famille. L’objectif est pour eux de faire des gestes positifs ensemble. On parlera alors de sensibilisation intergénérationnelle, que ce soit des parents vers les enfants ou l’inverse. Les enfants sont pour eux des prescripteurs des « bons gestes » et nous rappellent l’éco-responsabilité que nous avons tous.
Cédric Javanaud nous invite à prendre le temps d’« expérimenter ensemble », première étape pour faire bouger les lignes. Et c’est ce qu’ils font également dans des ateliers scolaires, de la maternelle au primaire. Ils placent la cuisine comme un des piliers de ces changements. Au-delà de cette responsabilité environnementale, Cédric nous fait prendre conscience de l’empathie avec le reste du monde que nous nous devons d’avoir.
L’écologie positive, pas naïve
Cédric nous propose sa vision d'une écologie positive : c’est simplement agir avec joie, faire circuler cette joie dans la famille et dans son entourage...pour donner envie aux autres d’avoir envie d’agir.
Agir avec joie selon Cédric Javanaud, ce n’est pas mettre des œillères sur la réalité pour autant. Il nous raconte en quoi le fait d’agir maintenant est positif pour nous, pour le lien avec ceux qui nous entoure, pour la planète et est aussi nécessaire pour éviter le pire à l’avenir.
Quand on lui demande les ingrédients d’une alimentation durable, il parle de « bon sens », de bio, de local, de saison, etc. Pour décrire ce « bon sens » il parle de la “valeur” de notre alimentation, sa provenance, le travail associé et son impact environnemental. Il n’y a pas d’interdit alimentaire ni d’obligation : tout le monde ne peut pas s’offrir des produits issus de l’agriculture biologique, par exemple. En revanche les légumes saisonniers sont à la portée de bon nombre de personnes. Il prendra ainsi plusieurs exemples pour nous expliquer comment nous pouvons, de manière simple et logique, avoir un impact positif pour la planète et le futur de nos enfants.
Alors si vous avez envie d’en savoir plus sur cette écologie positive donc nous fait part Cédric Javanaud dans ce 8ème podcast de la série, c’est à écouter juste ici !
Ep.7 : Le besoin d'accompagnement pré & post natal, la place de la conscience corporelle et du mouvement
Les 1000 jours des tout petits
Ep.7 : Le besoin d'accompagnement pré & post natal, la place de la conscience corporelle et du mouvement
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Découvrez dans ce 7ème podcast le témoignage touchant d’une jeune mère qui nous raconte sa grossesse en « temps de Covid », dont elle avait témoigné dans cet article qui avait fait bondir le cœur de l’équipe du Grand Forum des Tout-Petits. Son récit touchant ouvre la porte à de nouvelles perspectives tel que le retour à son propre état de « mammifère ». Nous y parlons de la prise en charge des femmes enceintes et des naissances en pleine crise, du désarroi des jeunes parents face à un manque d’accompagnement et des solutions que chacune et chacun peut trouver au plus profond de soi.
Nous vous invitons à découvrir l’interview d’Ingrid Bizaguet, mère de trois enfants mais aussi danseuse, formatrice et lauréate de l’aide à la recherche du Centre National de la Danse pour la Recherche Danse & Maternité. Ingrid est une « maman covid »; ou en tous cas, elle fait partie de celles qui ont accouché d’un « bébé covid », en mai 2020. Elle nous parle de cette période si particulière qu’est la préparation à l’accouchement mais encore plus, du contexte exceptionnel engendré par la crise du Covid-19.
Une fin de grossesse confinée : entre vulnérabilité et isolement
"Fatiguée", "abandonnée", ce sont les mots qui viennent spontanément à Ingrid lorsque Gérald Kierzek lui offre le micro pour s’exprimer sur son ressenti quant à la fin de sa grossesse. En effet, Ingrid nous raconte le récit d’une jeune mère de deux enfants et enceinte d’un troisième. Une jeune femme qui a dû se faire une (toute petite) place, rien qu’à elle, entre l’école (et les cours de récrée) à la maison, la grossesse, le stress et le travail. Une jeune femme qui s’est sentie vulnérable, isolée, malgré la présence de son mari et ses enfants.
Elle nous parle ici du manque crucial de lien. Avec la famille et les proches c’est sûr, mais plus important encore pendant cette période : le contact et le partage avec d’autres mères, d’autres femmes enceintes.
Elle aborde avec nous l’importance de l’expression corporelle et verbale mais aussi l’envie viscérale d’être cajolée et entourée.
Le besoin d’accompagnement bousculé par le contexte de pandémie
La période particulière du covid-19 a laissé peu de place à l’accompagnement des futurs et jeunes parents.
Bien que nous regrettions souvent un manque d’accompagnement des parents après la période de grossesse, le covid n’a laissé presque aucune place à l’accompagnement pré-natal « classique ».
En effet, Ingrid témoigne dans ce podcast de l’annulation quasi-totale de ses séances de préparation à l’accouchement et des répercussions psychologiques que cela a pu avoir sur elle. Elle nous parle de cette petite préparation qui s’est faite en ligne, avec des sages-femmes tout aussi débordées et stressées qu’elle.
Une salle vide qui laisse place au mouvement
« On a besoin de déconnecter le néo cortex. »
Ingrid nous partage ce qu’elle a appris ici, du fait de son expérience personnelle et de son métier d’accompagnement des femmes par le mouvement et la conscience corporelle.
En définitive, elle invite toutes les femmes enceintes à se centrer, à aller à la rencontre de cette « animalité » que nous avons en nous, pour accueillir la vie, atténuer la douleur de l’accouchement et fluidifier ces moments intenses qui entourent la naissance.
Ingrid revient aussi sur les espaces de maternité présents dans les cliniques et les hôpitaux. Le vide qui s’y est formé pendant la pandémie et l’espace qui a été offert aux femmes enceintes pour se mouvoir et s’exprimer corporellement.
On ne vous en dit pas plus et on vous laisse découvrir ce 7ème épisode, un récit de vie caractéristique de notre période singulière, empreint d’émotions et d’enseignements finalement universels.
Ep.6 : Pas de durabilité sans équité
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Ep.6 : Pas de durabilité sans équité
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L’équité alimentaire : la durabilité est l’affaire de de toutes et tous !
Dans un précédent épisode, le professeur Simeoni est revenu sur l’importance de l’environnement pour le développement de l’enfant, qu’il s’agisse de sa santé lorsqu’il est tout-petit comme de sa vie entière. La chercheuse Sophie Nicklaus nous a transmis son expertise pour ce qui est des apprentissages alimentaires précoces, autrement dit : ce qui s’apprend lorsque l’on est enfant, afin de devenir ensuite un mangeur autonome, qui se nourrit d’aliments sains et durables.
Nous vous proposons à présent d’aborder les enjeux et les chiffres liés à l’équité alimentaire, soit le défi de rendre accessible au plus grand nombre une alimentation équilibrée. En effet, au Grand Forum des Tout-Petits, nous sommes convaincus que l’alimentation durable est l’affaire de tous, et non d’une frange privilégiée de la population.
Ce podcast nous fait réfléchir à des enjeux de société cruciaux : comment la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid 19 a révélé l’ampleur de la précarité alimentaire ? Quelles formes revêt cette précarité alimentaire ?
Sur quoi repose l’équité alimentaire ?
Dans ce podcast, nous avons posé la question à Damien Conaré : qu’est ce qui caractérise l’équité alimentaire ? Il nous répond alors que cela repose sur de nombreux facteurs, à commencer par :
l’autonomie économique de toutes et tous, dont les étudiants, les actifs, les retraités…
l’existence de repas alimentaires accessibles à toutes et tous, dont l’offre de restauration collective pour les tout-petits,
l’aide bénévole massive à la distribution de l’aide alimentaire.
L’équité alimentaire selon Damien Conaré est donc une problématique économique et sociale, composante essentielle de l’alimentation durable, en plus de son aspect environnemental !
La crise actuelle est synonyme de davantage de précarité, et non d’équité
Damien Conaré dévoile un constat sans appel : la crise actuelle est venue fragiliser l’ensemble de ces facteurs, alors que la précarité alimentaire était déjà préexistante.
L’aide alimentaire a manqué de bénévoles qui sont majoritairement des personnes âgées, fragilisées, amenées à se mettre en retrait dans le contexte de pandémie. Les étudiants et travailleurs pauvres ont vu leurs budgets restreints. L’absence de cantine scolaire a été un manque particulièrement douloureux pour de nombreuses familles. Damien Conaré nous explique ainsi combien les précarités alimentaires sont grandissantes, les dispositifs existants d’aide alimentaire étant affaiblis et insuffisants.
De nombreux Français sont touchés par la précarité alimentaire, des publics auparavant épargnés s’y trouvent confrontés de plein fouet. Au-delà des constats au présent, Damien Conaré souligne que cette crise est structurellement installée et sera un enjeu à adresser dans notre monde futur.
Un enjeu pour le système alimentaire entier
Aussi, c’est le système alimentaire dans son ensemble qui s’en trouve impacté, de la fourche à la benne, en passant par la fourchette. En effet, la crise nous a rappelé l’importance des compétences des travailleurs de « première ligne » (agriculteurs.rices, transformateurs.rices, transporteurs.rices, vendeurs.ses…), qui sont indispensables à un système alimentaire durable et solide. Les pénuries du confinement ont été les révélatrices des précarités du travail contribuant au système alimentaire.
Quelles réponses possibles ?
Des solidarités alimentaires spontanées ont émergé pendant la crise du COVID, provenant de particuliers ou de municipalités, venant compléter l’offre existante d’aide alimentaire. La situation est critique, les solutions formelles cohabitent aux côtés des solutions informelles.
Selon Damien Conaré, l’ensemble de ces solutions solidaires sont à coordonner et il faudra demain faire évoluer l’aide alimentaire, en associant les bénéficiaires à l’organisation de cette aide.
Nous vous proposons de vous plonger dans cette interview passionnante de Damien Conaré, qui fait le point sans détour sur les précarités alimentaires et donne envie de s’engager pour répondre au défi d’une alimentation durable et accessible à toutes et à tous !
Ep. 5 : Construire, nourrir et réparer le lien au sein de la famille, le relais associatif
Les 1000 jours des tout petits
Ep. 5 : Construire, nourrir et réparer le lien au sein de la famille, le relais associatif
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Dans ce cinquième épisode de notre série de podcasts, vous écoutez Thierry Veyron La Croix, conseiller conjugal et médiateur familial, président du réseau FAMILYA. Ce réseau de Maisons, en cours d'essaimage, propose de nombreuses formes d'accompagnement pour nourrir les liens au sein des familles, faciliter la résolution des conflits de manière apaisée et prévenir les ruptures conjugales et familiales, à l'origine de nombreuses précarités. Alors que Romain Dugravier nous a partagé son expertise en matière de création des liens d’attachement, nous vous proposons à présent un retour d’expérience et des éclairages sur les enjeux relationnels et émotionnels auxquels font face les familles – dans toutes leurs formes-, les modes d’action pour y répondre, les bénéfices à court et long terme de ces actions.
Le lieu où l’on apprend à aimer
Partant du constat que « La famille est le premier lieu où l’on apprend à aimer », ce podcast aborde certaines questions essentielles à une vie de couple et de famille de qualité: Comment entretenir et nourrir les relations ? Comment améliorer la communication en famille ? Comment aider à retrouver le goût d’être ensemble lorsque la structure familiale est fragilisée par une crise ? Quels impacts conscients et inconscients pour le tout-petit lors d'une rupture, et comment prendre soin de ce que les enfants ont à traverser dans ces situations ? Renforcer l'amour, aider à guérir les blessures, c'est la vision des Maisons Familya.
La sécurité émotionnelle de l’enfant
Lorsque l’on parle d’assurer un lien familial solide, Thierry Veyron La Croix parle de la capacité de chacun des parents, d’un couple et d’une famille à faire équipe pour assurer un environnement favorable à la sécurité émotionnelle de l’enfant: que celui-ci ne doute pas de l'amour inconditionnel que lui portent ses parents! Comme vous l’entendrez, s’il s’agit d’un enjeu sur lequel tout le monde s’accorde. Il nécessite un travail et parfois un soutien dédié, pour prévenir et relever les défis du « faire famille », afin que chacun puisse avancer avec assurance dans la vie.
Au cœur de ces enjeux : la santé relationnelle du couple. Lorsque le couple est solide, le reste fonctionne en général plutôt bien. Cependant l'arrivée d'un enfant est une des causes potentielle de déséquilibre et de fragilisation de la famille. Cet aspect mériterait aussi un chapitre dans le plan des 1000 premiers jours de vie, période venant perturber les équilibres préalablement établis. Ces enjeux sont parfois sous-estimés, car les familles monoparentales sont en effet particulièrement frappées par la précarité économique.
Dans ce podcast, vous découvrez comment le réseau Familya alerte sur le fait que ces enjeux sont trop rarement entendus et adressés, et comment, à son échelle, ce réseau tente d'y apporter des réponses.
Ep.4 : A la maison : ce qui s'apprend
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Ep.4 : A la maison : ce qui s'apprend
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Écoutez dans ce 4ème podcast Dr. Sophie Nicklaus et ses conseils sur ce qui s’apprend à table lorsque l’on est enfant. Sophie Nicklaus est directrice de recherches à l’INRAE, au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation à Dijon. Son expertise : l’impact des expériences alimentaires pendant les 1000 premiers jours sur les expériences alimentaires ultérieures et la santé à long terme.
Un apprentissage précoce guidé par l’entourage
Sophie Nicklaus nous parle des « apprentissages précoces » alimentaires, qui représentent les découvertes alimentaires du tout-petit et les comportements associés. L’enjeu étant d’aider les parents et tous les éducateurs à accompagner leurs tout-petits dans cet apprentissage pour qu’ils deviennent autonomes... jusqu’à arriver à “la table familiale”, avec plaisir. Elle souligne leur rôle clé dans la détermination des habitudes alimentaires des enfants, qu’il s’agisse des aliments, des modes de préparation, des rythmes des repas, mais aussi de l’environnement émotionnel du repas.
Un apprentissage permis par l’environnement des repas
Le « nourrissage » est le terme que Sophie Nicklaus emploie pour nous parler de la façon dont les parents, les adultes et éducateurs nourrissent les enfants. Elle nous sensibilise à l’idée de “nourrissage réceptif”, soit une alimentation basée sur les besoins de l’enfant, ses sensations de faim et de rassasiement.
Pour favoriser le meilleur apprentissage alimentaire possible, Sophie Nicklaus conseille d’organiser l’environnement de l’enfant pour qu’il manifeste des signaux explicites de faim, de plaisir... Plus les parents seront attentifs à capables d’observer l’enfant, plus l’apprentissage alimentaire sera fluide. Elle recommande par exemple de bannir les écrans ou autres distractions pendant le repas, laissant place à davantage de communication verbale et non verbale.
Le développement de toute une culture autour du repas
Pendant ses 1000 premiers jours, l’enfant apprend comment manger, quoi manger, quand manger et s’arrêter mais aussi les codes et le langage lié à l’alimentation. Les conversations à ce propos sont nourrissantes pour l’enfant. Au fur et à mesure de son développement, notamment au cours du repas, on lui transmet des notions de plaisir, de couleur, d’odeur, de texture... des notions très accessibles, qui façonnent son goût, son répertoire alimentaire et ses pratiques alimentaires.
Vers une alimentation durable.. pour l’Homme et pour la planète
Proposer une alimentation durable au tout-petit favorise un régime alimentaire durable pour toute la vie. Sophie Nicklaus souligne que pour elle, une alimentation est durable si elle respecte la santé et la planète, à court et long terme. Elle nous rappelle notamment la vigilance à apporter quant à la qualité des produits. Par exemple elle recommande de privilégier les aliments sans résidus de pesticides.
La directrice de recherche aborde aussi le sujet de la quantité des aliments d’origine animale. En effet, il s’agit ici de préoccupations environnementales mais également de santé. La possibilité d’équilibrer les sources protéiques permet d’agir à la fois pour la santé de l’adulte en devenir et de la planète, et représente une source d’alimentation bon marché.
Pour en savoir plus sur les apprentissages alimentaires précoces, laissez-vous guider dans ce podcast par Sophie Nicklaus. Bonne écoute !
Ep.3 : L'engagement du Grand Forum des tout-Petits la parole aux présidents et vice-présidents de l'association
Les 1000 jours des tout petits
Ep.3 : L'engagement du Grand Forum des tout-Petits la parole aux présidents et vice-présidents de l'association
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L’engagement du Grand Forum des tout-Petits : une histoire collective.
Une association qui incarne son nom de « forum » au sein même sa gouvernance, comme vous allez l’entendre.
Le Professeur Umberto Simeoni est chef du service Pédiatrie et du Laboratoire de recherche DOHaD, CHUV-UNIL, à Lausanne et président du Grand Forum des tout-Petits depuis ses débuts. La vice-présidence de l’association est assurée par deux administrateurs : d’une part, la Docteure Catherine Salinier, pédiatre libérale, et Markus Sandmayr, Directeur Général de blédina.
Pr. Umberto Simeoni, Dr. Catherine Salinier et Markus Sandmayr nous ont offert un arrêt sur image, pour mettre en mots l’engagement qu’ils portent individuellement et collectivement au service de la prévention précoce pendant les 1000 premiers jours de vie.
Réunir des scientifiques, des médecins, des associations et des industriels
Pr. Umberto Simeoni salue la portée complémentaire du travail de l’association, qui permet une application concrète des concepts scientifiques de prévention précoce. Une association pionnière en la matière, qu’il a rejoint avec enthousiasme dès sa création en 2013.
En entrant au sein de l’association, Dr. Catherine Salinier a souhaité diffuser de nouveaux éclairages scientifiques et des solutions concrètes pour l’ensemble des pédiatres et des acteurs de la petite enfance. Dr. Salinier nous partage qu’elle s’était elle-même confrontée à des cas cliniques sans réponse, des pathologies d’obésité non expliquées, avant d’approfondir le concept des 1000 jours. Cette vision scientifique lui a permis de mettre en œuvre encore davantage sa mission, à savoir « s’occuper d’un enfant, et aussi s’occuper de ce qu’il deviendra ».
Markus Sandmayr précise le caractère essentiel de nourrir la collaboration entre science, professionnels de santé et initiatives de terrain, et les besoins concrets des familles et des tout-petits. Cette collaboration permet à la société blédina, certifiée B-Corp®*, de s’assurer qu’elle fournit des réponses appropriées aux familles à qui elle s’adresse, et ce, au-delà de tout enjeu commercial. C’est aussi l’occasion pour l’entreprise de se remettre en question et de grandir grâce aux expertises croisées en présence, au service du développement du tout-petit.
Chacun apprend ainsi des autres en présence et intègre ces apports dans sa propre pratique.
Une volonté commune : partager et faire grandir la connaissance sur les 1000 jours
En écoutant ce podcast, vous allez découvrir comment « la mayonnaise a pris » entre scientifiques, professionnels de la petite enfance, grand publics et associations : l’association a en effet réussi à instaurer un dialogue durable entre les différents domaines scientifiques présents à son conseil d’administration, mais aussi présents à l’occasion des évènements récurrents des Rencontres du Grand Forum des Tout-Petits….à l’instar de cette édition en cours.
Cette solide collaboration et un esprit audacieux ont permis de relever des premiers défis de sensibilisations, comme le saluent avec fierté nos trois invités de ce podcast.
Plongez avec nous pendant 20min dans un podcast énergisant, pour faire face aux défis sociétaux multiples qu’est l’accompagnement des 1000 premiers jours de vie.
*B-Corp® : Blédina est la plus grande entreprise certifiée B-Corp® en France, une certification qui récompense les entreprises qui ont un engagement sociétal et environnemental positif et durable.
Ep.2 : Les liens d’attachement, ce qui reste à faire et pourquoi
Les 1000 jours des tout petits
Ep.2 : Les liens d’attachement, ce qui reste à faire et pourquoi
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Dans ce deuxième épisode de notre série de podcasts, prenez le temps d’écouter le pédopsychiatre Dr. Romain Dugravier, spécialiste du lien d’attachement. Romain Dugravier dirige le centre de psychopathologie périnatale Boulevard Brune du centre hospitalier Sainte Anne, et s'engage à ouvrir la psychiatrie à la société. Romain Dugravier nous permet de s’approprier avec finesse cette notion largement utilisée, mais difficile à intégrer.
Il tenait effectivement à cœur à l’équipe du Grand Forum des Tout-Petits de vous proposer cet épisode, pour mettre en lumière l’importance critique de la qualité des liens relationnels et du développement affectif et émotionnel de l’enfant. Il s’agit d’une dimension clé de cette fenêtre d’opportunité que sont les 1000 premiers jours de vie.
Le docteur Romain Dugravier fait ainsi le point sur les liens d’attachement, notion qui se réfère aux besoins relationnels de l’enfant, pour qu’il sache se sentir sécurisé, prendre soin de lui mais aussi des autres.
La théorie et les liens d’attachement : comment un bébé entre en lien avec ceux qui prennent soin de lui ?
Romain Dugravier nous rappelle que la théorie des liens d’attachement a émergé dans les années 50 via le psychiatre John Bowlby et a traversé plusieurs décennies avant d’être popularisée en France.
Romain Dugravier nous transmet les « idées mères » de cette théorie, à commencer par le fait que tout enfant qui vient au monde a besoin d’entrer en relation avec des adultes qui prennent soin de lui. Mais aussi, que l’enfant développe très tôt ses propres comportements pour affronter les situations de stress, dans l’optique d’obtenir du réconfort et de la sécurité auprès de celles et ceux qui l’entourent.
Les liens d’attachement : un apprentissage pour toute la vie
Si Romain Dugravier se mobilise et se spécialise sur ces sujets de liens d’attachement, c’est que ces expériences précoces sont essentielles pour toute la vie. Ce qui se joue ici pendant les premières années de vie, c’est une réponse à des questions fondamentales de la construction personnelle de l’enfant : « comment je fais pour demander de l’aide ? » « comment répond-on à mes besoins ? ». Les réponses à ces grandes questions influencent l’estime de soi, la confiance à autrui et la représentation du monde.
Quand on demande à Romain Dugravier l’enjeu crucial des liens d’attachement par rapport au fait de devenir adulte, il nous répond : « Plus on a confiance, plus on sera libre pour explorer le monde en sécurité et s’y intégrer ! ».
Ce podcast est aussi l’occasion pour le pédopsychiatre de dédramatiser l’ensemble des défis émotionnels et psychologiques que représente la parentalité et le développement de l’enfant : des défis nombreux, partagés par toutes et tous, et des défis pour lesquels de nombreux relais peuvent constituer une aide salvatrice.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les dynamiques à l’œuvre, les moments déterminants pour cette construction, les personnes clés qui contribuent à cette démarche, les actions à mener aux stades précoces mais aussi plus tard, pour favoriser les meilleurs liens d’attachement possible… il suffit de cliquer et d’écouter ce podcast, et pourquoi pas de le diffuser sans modération à votre tour !
Ep.1 : L’impact de l’environnement sur le développement de l’enfant (retour au concept DOHaD)
Les 1000 jours des tout petits
Ep.1 : L’impact de l’environnement sur le développement de l’enfant (retour au concept DOHaD)
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Nous ouvrons la série de podcasts « Les 1000 jours des Tout-Petits » avec pour invité Pr. Umberto Simeoni. Le professeur Simeoni est Chef du service Pédiatrie et du Laboratoire de recherche DOHaD, CHUV-UNIL, Lausanne et Président de l’association Le Grand Forum des Tout-Petits. Il accompagne les actions de l’association depuis ses débuts en 2013 et s’est prêté au jeu de l’interview dans ce premier épisode « L’impact de l’environnement sur le développement de l’enfant (retour au concept DOHaD) ».
En une vingtaine de minute, le professeur nous explique simplement ce qu’est le concept des 1000 premiers jours de vie et comment en tirer le meilleur pour l’avenir, pour les enfants et pour le bénéfice de tous.
Importance des 1000 jours : une opportunité pour toute la vie !
La population française fait aujourd’hui face à d’importantes problématiques de santé publique : obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, etc. Or les sciences fondamentales ont démontré que le capital santé d’un individu se construit dès la conception et peut évoluer en fonction des interactions avec l’environnement pendant les 1000 premiers jours de vie. L’hygiène de vie en général et l’alimentation en particulier ont donc une importance clé : “elles influencent et modulent le capital santé de l’adulte que l’enfant deviendra”.
C’est sur cette première idée que Gérald Kierzek offre son micro au professeur Umberto pour nous éclairer davantage sur le sujet.
Nous y abordons les notions de développement, de génétique et d‘épigénétique, de facteurs environnementaux au sens large (relationnel, affectif …) afin de comprendre au mieux ce concept et les enjeux qui y sont liés. Le professeur Simeoni offre une lecture optimiste des facteurs environnementaux qui façonnent la santé future d’un enfant et évoque le « capital santé » de celui-ci.
En effet, il conseille les professionnels de santé, jeunes et futurs parents sur ce qu’est un mode de vie « sain », et cela commence avant même la conception ! Ces petits gestes quotidiens pourraient alors faire la différence pour favoriser ce fameux capital santé.
L’influence environnementale : de multiples facteurs à prendre en compte
Umberto Simeoni nous rappelle “lorsqu’un enfant nait, tout est possible.” En agissant tôt, on peut lui offrir le meilleur cadre de développement possible.
Le professeur rappelle alors l’importance de l’exemple que nous offrons aux enfants, sans ajouter de pression supplémentaire aux parents. Pour Umberto Simeoni, le rôle des parents est de donner une enveloppe protectrice, faite d’amour et de bienveillance, et de laisser l’enfant se développer en faisant confiance à ses capacités d’adaptation et d’expression.
Il donne des astuces faciles et accessibles, notamment pour améliorer l’environnement intérieur de votre maison et diminuer au maximum les perturbateurs endocriniens qui s’y trouvent.
Il parle d’un style de vie « plus sain » sans pour autant augmenter les dépenses de la famille, sans s’imposer non plus un idéal de mode de vie “irréprochable”. Cela commence par s’informer, tout simplement, mais aussi développer des nouvelles habitudes, et ce dès le projet d’enfant. Tout effort est bon à prendre.
Finalement, ce podcast est aussi l’occasion de revenir sur la définition de l’épigénétique et de l’influence environnementale sur ces marqueurs épigénétiques. Offrant à nouveau une vision positive de l’influence environnementale, le professeur rappelle que ces marqueurs peuvent être réversibles d’une part mais aussi favorables à la santé de l’enfant à venir.
Se mettre en action, à toutes les échelles
Au-delà de la définition du concept des 1000 jours, son implémentation pratique est aujourd'hui essentielle pour le bien-être et la santé de tous. Pour que l'implémentation ait lieu, il s'agit alors d'agir à plusieurs niveaux. Le professeur cite alors les efforts de prévention et de sensibilisation du côté des politiques de santé des pouvoirs publics français.
En ce qui concerne les actions individuelles, il souligne que les professionnels de santé peuvent tous aider en procurant à leurs patients des conseils concrets (alimentation, gestion du stress, exposition aux perturbateurs endocriniens).
Toutes ces actions concourent au développement de nouveaux modes de vie pour la santé des hommes mais aussi pour la santé de la planète.
Nous espérons que ce premier épisode vous plaira, et nous vous souhaitons une joyeuse écoute !
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